lundi 24 janvier 2011

Les aéroports de Londres (me font chier)





Gatwick

J'arrive le matin, tres tot le matin, ta tete dans le cul (pour rester poli). Je pars en weekend, j'ai donc une petite valise avec moi et dedans, eh oui, il y a des liquides (shampooing, parfum, dentifrice etc). Que des petits conditionnements car, ne l'oublions pas, c'est avec un flacon de shampooing de 200ml Vidal Sasoon wash and go que des terroristes tres dangereux et redoutables, ont voulu faire sauter je ne sais quoi il y a maintenant quatre ans et demi et que du coup on ne transporte plus de bouteille de flotte sur nous et qu'on doit se taper de l'eau a £4 a l'intérieur des aeroports.

Bref, j'ai des liquides dans ma valise mais bon, comme c'est rien d'exceptionnel, je ne les sors pas et je passe la valise ainsi au détecteur. Je passe le portique, ca ne sonne pas, et j'attends pour récupérer ma valise. 


A ce moment la, une beauté britannique de 1m65, 80kg, trois ou quatres tons plus blonde que ce que la génétique lui a attribué comme couleur de cheveux et d'un age canonique et respectable, met la main sur ma valise et me demande de l'ouvrir. Elle fouille, ouvre la trousse de toilette et la, elle me jette un regard du type "sale terroriste" et elle me dit "ca, vous devez le faire passer separement". Car, comme tout le monde le sait, les valises delsay font écran a tout produit chimique, inflammable et explosif qui, au lieu de devoiler leur dangerosité réelle, paraissent comme des shampoings et autres pates normales. 
Implacable.

Elle me defait tout, repasse a la machine puis me redonne tout en vrac.

Connasse.

Heathrow

Je reviens le matin, tres tot le matin, d'un long voyage. Je récupere ma valise et je passe le controle des douanes et la, un monsieur moustachu et souriant m'arrete sec et commence a me poser des questions : "vous venez d'ou, vous transportez quoi, connaissez-vous vos droits en terme d'achats". Je le regarde, je respire profondement, je prends un air tres sérieux et posé et je lui dis "non, je n'en sais rien mais je pense que ca devrait le faire". 


Ce qui était faux


Déja, j'avais deux cartouches de cigarettes et, en plus, c'était meme pas pour moi car je ne fume pas (plus) mais pour une collegue qui me les avait demandées gentiment (ca m'apprendra a dire oui) . Alors, pour votre gouverne, on n'a droit qu'a une cartouche. 
Pas bon ca. 
Puis il voit que je me suis acheté un nouveau manteau. La j'ai du bol, je suis en bas de la limite mais j'ai eu chaud.

Un mois plus tard, je reviens a Londres d'un long voyage. Meme chemin vers la sortie et le meme moustachu m'arrete au meme endroit. 


Je me demande si je n'ai pas la tete de l'emploi.


Délire.


Enfin, je dis ca mais je dis rien.

1 commentaire:

Alain a dit…

Est-ce que le moustachu ressemblait à ce portrait robot http://www.mondogonzo.org/wp-content/uploads/2007/09/glenn-hughes-village-people.jpg
Si oui, effectivement, il voulait prendre une cartouche :-))

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