La tombola

L'autre jour, en entrant au village olympique, il y avait un jeu avec une tombola.

Pour y participer, la question posée était : "quelle sera la ville des JO de 2016?".
La réponse, pour ceux qui ne la connaissent pas déjà, c'est Rio.

Ainsi, j'ai eu droit a un petit ticket pour le tirage au sort.

Aujourdhui, en arrivant au village, j'ai eu la joie de découvrir que j'avais gagné un prix.
On m'a demandé de me diriger vers un certain endroit pour le retirer.

En arrivant dans la salle, j'ai réalisé que les prix n'étaient d'autres que les cadeaux que les délégations ont faits au maire du village olympique lors de leur Team Welcome Ceremony (ce qui, entre nous, est un peu cheap mais passant).

Une sueur froide m'a saisi en traversant ce musée des horreurs et en passant a coté des statuettes africaines ou autres bols en cristal. La personne qui m'accompagnait, s'est arrêté devant un sac et me l'a tendu.

Il s'agissait du cadeau de la Republique Dominicaine :

Qu'y avait-il dedans?

Deux guides touristiques sur la Republique Dominicaine qui, apparemment, "a de tout".

Deux tapis de souris (ce qui doit encore servir en Republique Dominicaine) pour se rappeler tous les jours que la Republique Dominicaine, "a de tout".

Une bouteille de rhum apparemment trop trop bon (black label baby) qui ne sera certainement pas rangée dans un coin mais plutôt servira très prochainement.

Et pour finir, cherchez l'intrus :

Et oui, il s'agit bien d'une bannière du comité olympique monégasque. Comment elle s'est retrouvée la-dedans? Mystere et boule de gomme.

Délire.

Enfin, je dis ça mais je dis rien.

Les voies olympiques

"Tout homme devrait conduire dans une voie olympique au moins une fois dans sa vie"

Un (presque) Francais a Londres, le 7 aout 2012.

C'est une sensation incroyable. 

Vous, dans une caisse olympique, en train de conduire dans une voie qui vous est attitrée.

Les autres, dans la voie d'a coté, tous ensemble, entassés, a deux a l'heure. 

Vous, vous passez comme une flèche.

Les autres, immobiles, vous regardent comme si vous leur avez tué père et mère.

C'est tellement bon que j'ai qu'une envie a chaque fois : Arrivé au bout, faire marche arrière, regarder tout le monde droit dans les yeux et repartir en avant comme en 40.

Délire.

Enfin, je dis ça mais je dis rien.

Le temps (pendant les JO)

Village olympique, le 1er aout 2012.

Assis sur un banc une jeune athlète péruvienne et un (presque) Français. 

La jeune athlète péruvienne est blottie dans son anorak. Elle a froid. Elle se retourne vers le (presque) Français et lui demande d'une façon tellement innocente qu'on ne saurait mettre en question l'honnêteté de son interrogation:

"En ce moment c'est l'hiver ou l'été?".

Délire.

Enfin, je dis ça mais je dis rien.